mercredi 28 mars 2007

DECLARATION DES HOMMES QUI N'ONT PAS DE DROITS

Préambule
J'aurais pu mettre un grand H, mais cela donnerait trop d'importance aux machos de service. J'aurais pu ajouter « femme », mais le titre aurait pris d'autres sens. J'aurais pu écrire « les êtres humains », mais le titre était déjà trop long. Bien sûr, je m'adresse aux hommes, aux femmes, aux jeunes, aux moins jeunes, aux vieux, aux moins vieux, à ceux qui sont entre deux âges, mais aussi aux gros, aux maigres, aux petits, aux grands, aux beaux, aux moches, aux personnes qui ont des couleurs de peau, d'yeux, de cheveux différents, aux forces de la nature comme aux gringalets, etc., etc. Je m'adresse à tous ces gens pour ne leur dire qu'une chose : nous n'avons aucun droit. Dans ce cas, n'ayons aucun devoir !
Voici résumé en cinq articles, la déclaration des hommes qui n'ont pas de droits, qui, je l'espère ne vous sera pas trop pénible à assimiler. Cela risque d'être dur...

Article premier : On ne nous accorde aucun droit, n'en réclamons aucun. Accordons-les-nous nous-mêmes.

Article 2 : Le seul droit que nous ayons à portée de main et que nous devons arracher de toutes nos forces, c'est la liberté.

Article 3 : Dans la mesure où l'on ne nous accorde aucun droit, refusons de nous soumettre aux devoirs qu'on nous impose. Pas de droits, pas de devoirs !

Article 4 : Nous n'avons qu'un devoir : être libres.

Article 5 : Puisque nous devons être libres, il est un droit qui n'est reconnu par aucun état : celui de la révolte. Face à l'oppression, à la coercition, aux diktats jetés sur nos vies... nous avons le droit de nous insurger, de nous révolter, de vouloir changer nos vies et notre monde.

Conclusion : Hommes et femmes, nous aspirons à une vie digne de porter ce nom, éloignée des contraintes quotidienne du travail, des choses qui font parfois, souvent de cette vie un enfer. Hélas, nous n'avons aucun autre choix que celui de nous battre contre le capitalisme et les doctrines libérales ou dirigistes qui l'accompagnent. Ce système économique a largement prouvé qu'il avait failli dans sa mission de rendre les hommes et les femmes heureux. Le temps est venu de ne plus subir, mais d'agir et de réfléchir à un avenir affranchi de l'exploitation capitaliste.

cnt.ait.rouen@no-log.org

Aucun commentaire: