samedi 18 avril 2009

SOMMET ANTI OTAN

Strasbourg, une ville frontière, une capitale européenne. Ce qui devrait être l'exemple de « la libre circulation des biens et des personnes » se transforme pour quelques jours en ville-franche et forteresse. 25000 policiers et militaires, restauration de la ligne Maginot, levée des accords de Schengen. De façon décomplexée on interdit à une cuisine ambulante de passer une frontière avec ses couteaux pour parer à tout risque terroriste.
Même devant un tel arsenal, nombreux sont toutefois prêt a lutter et se défendre devant l'arbitraire policier. Connaissance des droits des manifestants, foulards et chapeaux, citron et sérum physiologique contre les gaz, numéros des légal et médical team tatoués sur le bras, les outils de protections se propagent... L'un des rares, le cortège libertaire reste solidaire jusqu'au bout.
Ceci n'empeche pas la pression caractérisée des Etas, le cantonnement des Zones Rouge, Orange et Bleu deplacées arbitrairement, la mise sous tutelle de la population durant une semaine, la rafle dès le jeudi de plus de 300 manifestants. Tout cela devrait faire de chacun de nous des moutons.
Pour autant, les déterminations restent inchangées, les positions se radicalisent. Certaines organisations, comme le NPA, clament encore la paix et le partenariat social., la révolution par les urnes, tout en organisant leur service d'ordre pour diviser les manifestants et abandonner des camarades (les leurs notamment) entre les CRS. On voit alors apparaître un Besancenot à la chemise blanche, bien propre sur lui apres deux heures de courses et d'émotions. Même les pacifistes aux drapeaux arc en ciel s'énerverons devant une telle collaboration.
Il paraitrait que « le sabotage n'est pas un outil révolutionnaire ». Les activistes non-violents, pourtant, de blocages en happenings, mettent au goût du jour cette tradition, ne craignant plus de s'exposer physiquement à la violence gendarmesque, convaincu pour certains que la resistance a ce système exige autre chose que les défilés de pantoufles et qu'elle doit être portée jusqu'à la rupture sociale.
Quelles que soient les pratiques engagées, la volonté de vivre autrement ce fait jour. A nous anarcho-syndicalistes de péréniser cette révolte et cet espoir, de sortir des limites des rencontres imposées par le système lors de ces contres sommets. Ne leur laissons plus l'initiative de l'heure et du lieux de nos rebellions. Les solidarités et les liens créés dans les villages éphémères doivent perdurer et soutenir les compagnes et compagnons arrétés, inculpés et jugés.

Vous pouvez exprimer vos solidarités en exigent la levée des poursuites et la libération des détenus en écrivant ou appelant le tribunal de Strasbourg:

Quai Finkmatt - BP 1030 - 67 070 Strasbourg Cedex
Fax: +33 ou 0 3.88.75.27.27
Tel: +33 ou 0 3.88.75.29.30

Vous pouvez également vous rapprocher du Comité anti répression de cette ville.
www. antirepression.org ou 06.37.98.30.87

UL CNT-AIT Rouen

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