vendredi 14 novembre 2008

Où l'on fiche un peu plus

Arrêté le 28 janvier alors qu’il rentrait chez lui après un concert, plaqué au sol et étranglé, traîné au commissariat avec une seule de ses chaussures, A. passe 15 heures en garde-à-vue après une arrestation « musclée ». On lui reproche des dégradations commises dans le secteur de son arrestation. Indices ? Des policiers en civil auraient entendu un bruit un peu avant son arrivée. Précisons que l’arrestation se produit sur un boulevard, en face d’une
sortie de boîte de nuit…
Inconnu des services d’identité judiciaire et niant tout acte délictuel, son seul tort étant d’être passé par là après une soirée dans un bar, il refuse le fichage à l’Hôtel de Police. Il sera donc jugé à la mi-décembre non seulement pour les dégradations qu’on veut lui reprocher, mais également pour refus de signalétique et de prélèvement
ADN ! Bel exemple de la présomption d’innocence. Pas de preuves, du chiffre!

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